Ancien Chargé de mission international à la Cfdt, Chargé de cours à Sciences Po sur le dialogue social européen, conférencier occasionnel, je partage certains de mes états d'âme avec mes frères et sœurs en humanité.
En me rendant sur tweeter où l'un de mes correspondants m'invitait à découvrir le soutien zélé d'une personnalité politique pour l'un des camps de l'élection législative, je suis tombé par hasard sur un post évoquant un événement étonnant survenu en 1992, dont je n'avais gardé aucun souvenir, si tant est qu'il m'ait véritablement interpellé à l'époque.
Il y a 30 ans, le 14 juin 1992, une enfant de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki intervient au sommet de la terre à Rio de Janeiro et sa déclaration, que je vous invite à voir iciest complètement bouleversante et demeure d'une brûlante (si j'ose dire) actualité.
A l'issue d'une campagne électorale, certes moins terne que l'épisode présidentiel, le cri d'alarme de cette toute jeune fille met en évidence le décalage tragique entre le discours politique contemporain et l'état calamiteux de notre piteuse planète.
Ajoutez à cela l'irruption annoncée de plus de quatre-vingts députés d'extrême-droite à l'assemblée nationale et vous comprendrez peut-être que je n'ai pas le cœur en fête ce soir...