Aujourd'hui, c'était la “Journée internationale des droits des femmes” qui offre l'occasion de mettre le projecteur sur la condition féminine, dans un monde soumis essentiellement aux critères masculins.
Quand les femmes sont elles-mêmes soumises à l'enfermement derrière leurs prisons de tissus et exclues de l'espace public, il y a de quoi s'indigner à distance, mais ne faut-il pas aussi porter un regard sur les dérives à l'œuvre dans le “monde libre” qui se rétrécit dangereusement ces temps ci ? Lorsque les démocraties vacillent, les femmes sont les premières victimes expiatoires.
Parmi les nombreuses communications médiatiques du jour, j'ai été interpelé par les propos de Louise Chennevière publiés par La Montagne (article ci-joint) soulignant à quel point le conditionnement sociétal façonne les comportements : “Est-ce qu'être une femme, c'est forcément avoir peur ? On est construites comme ça, oui.”
“Construites comme ça” dit-elle, et c'est bien pour cela qu'il est si difficile d'en sortir.
Toute l'année est jalonnée de journées de ceci ou de cela, de même que s'organisent ici ou là des manifestations et autres protestations où se psalmodient souvent les “plus jamais ça”.
Et ça continue ou ça recommence...
Pour que ça change vraiment, il est essentiel que l'éducation à l'égalité des genres et au respect des différences soit dispensée dès la plus tendre enfance et il est évidemment indispensable que les hommes s'impliquent dans ce combat solidaire, car la liberté ne se divise pas, de même que la démocratie ne peut s'accommoder de quelque discrimination que ce soit.
Courage les femmes, mes sœurs, mes semblables !