A l’instar d’Hitler envahissant la Pologne au prétexte qu’elle menaçait gravement la paisible Allemagne nazie, l’agression militaire russe en Ukraine confirme l’impensable : nous avons bel et bien un hitlérien aux portes de l’Union européenne.
Mais, ironie tragique, il s’agit d’un hitlérien combattant le nazisme et volant au secours d’un peuple russophone victime de génocide.
Après son éclairante leçon d’histoire d’une Ukraine appartenant évidemment à la grande Russie, et ses menaces, y compris nucléaires, proférées comme avertissement à tout pays qui oserait entraver son action pacificatrice, peut-on sérieusement imaginer que cette brute sanguinaire en restera là ?
Et maintenant, à qui le tour ? Pourquoi pas les pays baltes, désormais isolés et coupés du reste de l’Union européenne, grâce au corridor biélorusse ?
Observons que la Chine fait montre d’une compréhension touchante à l’endroit d’un valeureux partenaire, vaillant pourfendeur du modèle démocratique occidental à bout de souffle.
Qu’allons-nous faire ? Que pouvons-nous faire ? Évidemment rien, mis à part des « sanctions massives » qui seront autant de banderilles excitant la sauvagerie du dictateur psychopathe.
Près de 80 ans de paix en Europe (mis à part le négligeable petit conflit yougoslave), ça commençait à bien faire, voici revenus les temps héroïques de virils affrontements.
Réjouissons-nous !